En
ce moment, de nombreux romans récents parlent d’un nouveau monde après la fin
du nôtre : Hunger Games, Divergente, Gone ou encore la série des Promise.
Le
livre « Le passeur » rentre parfaitement dans cette catégorie
« post apocalyptique ». Il a été écrit par l’américain Louis Lowry,
est paru la première fois en 1993 et a été édité par l’Ecole des loisirs. Je
vais commencer par vous le présenter, puis je vais vous en faire son analyse et
enfin, je vous apporterai en conclusion mon avis.
Le passeur, c’est l’histoire d’un jeune garçon : Jonas. Il vit dans une société où les inégalités n’existent pas, où chacun à un rôle défini, choisi par les dirigeants appelés « Comité des sages». Ce comité contrôle chaque aspect de la vie des gens en ne leur laissant pas le droit de choisir ce qu’ils veulent faire de leur vie. Dans cette société, les êtres humains ne ressentent pas d'émotions, ils n'ont pas de sentiments et ne voient pas les couleurs ; ils n'ont aucun souvenir de l'ancien monde et n'ont aucune connaissance du mal.
Une seule personne peut réellement comprendre le monde qui l’entoure : le dépositaire de la mémoire. Il possède les souvenirs du monde tel qu’il était avant sa disparition, les bons comme les mauvais. Seulement il y a un problème, le dépositaire se fait vieux. Jonas va bientôt se voir attribuer sa future fonction par le conseil des sages ; cette fonction va lui ouvrir les yeux sur la société dans laquelle il vit : il va devenir le nouveau dépositaire de la mémoire.
Le passeur, c’est l’histoire d’un jeune garçon : Jonas. Il vit dans une société où les inégalités n’existent pas, où chacun à un rôle défini, choisi par les dirigeants appelés « Comité des sages». Ce comité contrôle chaque aspect de la vie des gens en ne leur laissant pas le droit de choisir ce qu’ils veulent faire de leur vie. Dans cette société, les êtres humains ne ressentent pas d'émotions, ils n'ont pas de sentiments et ne voient pas les couleurs ; ils n'ont aucun souvenir de l'ancien monde et n'ont aucune connaissance du mal.
Une seule personne peut réellement comprendre le monde qui l’entoure : le dépositaire de la mémoire. Il possède les souvenirs du monde tel qu’il était avant sa disparition, les bons comme les mauvais. Seulement il y a un problème, le dépositaire se fait vieux. Jonas va bientôt se voir attribuer sa future fonction par le conseil des sages ; cette fonction va lui ouvrir les yeux sur la société dans laquelle il vit : il va devenir le nouveau dépositaire de la mémoire.
La première chose que je veux présenter, et que je n’ai d’ailleurs pas remarqué tout de suite, c’est que la communauté présentée est en réalité une dictature. En effet, il a un chef : la grande sage, un parti : le Comité et toutes les libertés individuelles ont été supprimées.
Le
paradoxe, c’est que dans cette dictature les gens ont l’air heureux. Ils ne
connaissent pas la souffrance ni la maladie ni la mort, rien. Ils font un
métier qui leur plait et qui leur correspond ; ils ont une famille, des
enfants… C’est aussi en cela que ce livre est intéressant : il nous
propose une société utopique ; jusqu’à ce qu’on se rende compte grâce à Jonas
que les gens ne vivent pas vraiment ; leur vie est dictée par le Comité
des sages, presque comme un spectacle de marionnettes avec son chef
d’orchestre.
Ensuite, l’action n’a ni lieu ni époque, c’est aussi le cas de de la plus part des romans post apocalyptiques, elle est ainsi anonyme. L’histoire peut se dérouler n’ importe où, n’importe quand.
Ensuite, l’action n’a ni lieu ni époque, c’est aussi le cas de de la plus part des romans post apocalyptiques, elle est ainsi anonyme. L’histoire peut se dérouler n’ importe où, n’importe quand.
Cet
anonymat est accentué par le fait que dans le monde qui est décrit tout le
monde voit en noir et blanc sauf Jonas et
le dépositaire qui voient les couleurs de la prison dans laquelle ils sont tous
enfermés.
Enfin, ce roman est porteur d’un message. Il nous démontre l’horreur d’un monde parfait ou tout le monde serait heureux et ne ressentirait jamais aucun sentiment violent tel que la souffrance, la tristesse ou l’amour. L’horreur d’un monde ou la vie se passerait toujours sans aucunes difficultés et où nous n’aurions plus à prendre aucunes décisions difficiles. Il nous rappelle que la vie ne se résume pas à être heureux et sourire h/24, qu’une vie sans rebondissements et sentiments n’est pas humaine et qu’on a besoin de difficultés pour évoluer.
Il existe 3 tomes après « Le passeur » mais je n’ai pas spécialement accroché. Ils présentent d’autres personnages, vivant dans d’autres sociétés différentes de celle de Jonas. Je ne vais pas vous les présenter car je ne les ai pas lus en entier mais ils se trouvent également à la médiathèque.
En conclusion, j’ai beaucoup aimé ce roman et vous le conseille. L’intrigue est très prenante, le livre se lit très facilement et même s’il est classé en catégorie ado je pense que les adultes aussi peuvent l’apprécier grâce aux nombreuses problématiques qu’il soulève. Pour ceux qui ne veulent pas lire les quelques 230 pages du livre, il existe également une adaptation en film nommée Giver qui est plutôt fidèle au livre et qui se trouve aussi à la médiathèque.
Enfin, ce roman est porteur d’un message. Il nous démontre l’horreur d’un monde parfait ou tout le monde serait heureux et ne ressentirait jamais aucun sentiment violent tel que la souffrance, la tristesse ou l’amour. L’horreur d’un monde ou la vie se passerait toujours sans aucunes difficultés et où nous n’aurions plus à prendre aucunes décisions difficiles. Il nous rappelle que la vie ne se résume pas à être heureux et sourire h/24, qu’une vie sans rebondissements et sentiments n’est pas humaine et qu’on a besoin de difficultés pour évoluer.
Il existe 3 tomes après « Le passeur » mais je n’ai pas spécialement accroché. Ils présentent d’autres personnages, vivant dans d’autres sociétés différentes de celle de Jonas. Je ne vais pas vous les présenter car je ne les ai pas lus en entier mais ils se trouvent également à la médiathèque.
En conclusion, j’ai beaucoup aimé ce roman et vous le conseille. L’intrigue est très prenante, le livre se lit très facilement et même s’il est classé en catégorie ado je pense que les adultes aussi peuvent l’apprécier grâce aux nombreuses problématiques qu’il soulève. Pour ceux qui ne veulent pas lire les quelques 230 pages du livre, il existe également une adaptation en film nommée Giver qui est plutôt fidèle au livre et qui se trouve aussi à la médiathèque.
Margaux L.G.